Le vaccin de Pfizer, une annonce choc mais des tonnes de questions

Protocole ”Communication cellulaire par la pensée”

Dans un protocole de communication cellulaire par la pensée, il est possible de renforcer  notre système immunitaire, et ce sans vaccin. L’effet placebo intervient dans cette direction pour permettre une transmission d’informations aux cellules concernées. Cela suppose  que la communication cellulaire influence le système immunitaire afin qu’il abandonne  de ce dont il n’a pas besoin pour fonctionner adéquatement. D’ailleurs, dans le livre  Communication cellulaire par la pensée , il a  clairement été  démontré qu’il était possible, pour notre système,  de se départir de la mycose des ongles ( page 205) grâce à la communication cellulaire par la pensée.  Sans en connaître le pourquoi et sans publication détaillée dans une revue scientifique,  il n’en reste pas moins que le cas de Jacques dont la disparition de la mycose de l’ongle fut observée au Centre de recherche E.M.C perdure toujours après plusieurs mois. Le vaccin développé par Pfizer et BioNTech est basé sur une technologie très innovante dans la transmission de l’information qui dicte à nos cellules ce qu’il faut fabriquer pour lutter contre le coronavirus. Or, si les composants d’un vaccin  sont en mesure de réaliser une telle chose, il y a lieu de croire que notre pensée peut également jouer un rôle majeur  quelque peu similaire  en  ce sens.

Voici la référence au texte:

Le vaccin de Pfizer, une annonce choc mais des tonnes de questions

Agence France-Presse

| Publié le 10 novembre 2020 à 16:14

Que veut dire «efficace à 90%»?

Pour affirmer cela, le géant pharmaceutique américain Pfizer et son partenaire allemand BioNTech se fondent sur des résultats intermédiaires de la phase 3 de leur essai clinique, la dernière avant une demande d’homologation.

Selon eux, les cas d’infection au coronavirus sont réduits de «plus de 90%» chez les participants à l’essai qui ont reçu le vaccin, par rapport à ceux qui ont reçu un placebo. Une constatation faite alors que 94 participants ont attrapé la COVID-19 à ce stade de l’essai, sur un total de 43 500 volontaires.

Toutefois, les deux entreprises pharmaceutiques ne donnent pas de détails: parmi les patients infectés, on ignore combien appartenaient au groupe qui a reçu le vaccin et à celui qui a reçu le placebo.

Plus largement, les deux sociétés ont fait leur annonce par le biais d’un communiqué de presse – avec à la clé une forte hausse des Bourses mondiales -, mais il n’y a pas eu de publication détaillée dans une revue scientifique. 

«Ces résultats sont extrêmement intéressants, mais il faut attendre de voir les données qui ne sont pas encore disponibles», résume pour l’AFP la virologue française Marie-Paule Kieny, chercheuse à l’INSERM et ancienne responsable de l’OMS.

Enfin, outre la question de l’efficacité, les deux entreprises doivent continuer à rassembler des données sur la sécurité du vaccin et ses éventuels effets secondaires, même si «aucun problème sérieux» n’a, selon elles, été observé à ce stade. 

Quelle durée de protection?

Les éléments dévoilés lundi par Pfizer et BioNTech ne permettent pas de le dire. En effet, l’efficacité de 90% a été mesurée sept jours après l’injection de la deuxième et dernière dose du vaccin, soit 28 jours après la première (trois semaines séparant les deux injections).

C’est un «bémol», explique à l’AFP Bruno Pitard, directeur de recherche au CNRS.

Ces résultats préliminaires semblent montrer que «les individus vaccinés sont vraiment armés une semaine après» la deuxième injection, période à laquelle la réponse immunitaire «est maximale», mais cela «ne nous dit pas ce qui va se passer après», poursuit cet expert français.

Dans l’optique d’une éventuelle autorisation par l’Administration américaine du médicament (FDA), les deux entreprises ont indiqué qu’elles publieraient également des résultats mesurés 14 jours après la seconde injection.

Pour M. Pitard, l’un des enjeux est de savoir comment l’efficacité du vaccin évolue avec le temps: «Après trois semaines, puis un mois, puis deux, puis trois puis quatre, on verra si la protection est toujours la même».

Contre quoi ce vaccin protège-t-il?

Empêche-t-il carrément l’infection par le coronavirus SARS-CoV-2 ou réduit-il seulement les symptômes de la maladie en évitant les formes graves? Est-ce qu’avoir reçu ce vaccin implique qu’on ne peut plus transmettre la COVID-19? Là encore, pas de réponse à ce stade, faute de publication des données scientifiques.

«Si le vaccin protège contre l’infection elle-même, et donc diminue le risque de transmission par des personnes asymptomatiques, cela pourrait nous permettre à l’avenir de réduire les mesures de contrôle» de l’épidémie, indique une experte britannique, la Dre Penny Ward, citée par l’organisme Science Media Centre.

«Mais s’il protège contre le risque de maladie et non contre l’infection elle-même, alors les mesures de contrôle devront rester en place jusqu’à ce qu’un nombre suffisant de gens ait été vacciné», poursuit Dr Ward, spécialiste auprès du King’s College de Londres et de la Faculté britannique de médecine pharmaceutique.

Est-il efficace chez les sujets à risque?

Dix mois après l’apparition de cette nouvelle maladie, on sait que certaines catégories de population ont plus de risques que les autres de faire des formes graves. Parmi ces facteurs de risque, la vieillesse, l’obésité, le diabète, l’hypertension ou la présence d’autres maladies (cardio-vasculaires notamment). 

Or, les données parcellaires rendues publiques par Pfizer et BioNTech ne permettent pas de savoir si leur vaccin est efficace chez ces personnes à risque.

«Dans les publications scientifiques, on voit toute cette stratification des individus, selon l’âge, la présence de comorbidités [d’autres affections en plus de la maladie étudiée], l’origine ethnique, etc. Là, on n’a pas tout ça», note M. Pitard.

Le froid, un frein?

Le vaccin développé par Pfizer et BioNTech est basé sur une technologie très innovante et qui n’a encore jamais été utilisée dans la vie réelle. Elle consiste à injecter dans l’organisme des brins d’instructions génétiques appelées ARN messager, qui dictent à nos cellules ce qu’il faut fabriquer pour lutter contre le nouveau coronavirus.

C’est sur cette technique qu’est également basé le projet de vaccin développé par une autre société, la firme américaine Moderna.

Or, ces vaccins à ARN messager doivent être conservés à très basse température (-70 degrés Celsius pour celui de Pfizer/BioNTech), ce qui peut être un frein logistique de taille pour leur distribution dans le monde entier.

«C’est un problème», souligne Bruno Pitard, selon qui ce mode de conservation est nécessaire, car «l’ARN est une molécule très fragile».

BioNTech a toutefois assuré mardi qu’une fois sorti des congélateurs spéciaux à très basse température où il devait être entreposé, le vaccin pouvait être conservé pendant cinq jours dans un réfrigérateur classique, entre 2 et 8°C.

 Agence France-Presse

| Publié le 10 novembre 2020 à 16:14

Quel est le rôle de l’ARN ?

Les ARN traduisent l’information génétique en protéines : ce sont donc les agents de l’expression génétique chez la plupart des êtres vivants. Toutefois il existe chez certains virus (rétrovirus) un génome constitué d’ARN : celui-ci joue donc lors de la réplication du virus dans une cellule-hôte le rôle de support de l’information génétique virale (cf. VIRUS).

L’ADN est dit «bicaténaire» avec 2 brins disposés en double hélice, et l’ARN est dit «monocaténaire» avec une seule hélice. Pourquoi les appelle-t-on «acide» et pourquoi contiennent-t-ils du sucre ?

Les ARN messagers ont copié, au niveau de chaque gène, une séquence d’ADN. Chaque molécule d’ARN messager se fixera sur un ribosome. Le ribosome va glisser le long du messager en donnant naissance à la chaîne protéique. Les codons sont lus (traduction) sur un site spécifique du ribosome. Un aminoacyl-ARN-t se combine par son anticodon au triplet du messager. Au fur et à mesure du glissement du ribosome, les différents aminoacyl-ARN-t viennent se fixer successivement sur les triplets d’ARN et les acides aminés se combinent les uns aux autres, permettant la formation de la protéine. La partie codante de l’ARN messager se termine toujours par un des trois codons « fin de synthèse ».

source: Universalis.fr

https://www.universalis.fr/encyclopedie/acides-nucleiques/7-role-des-acidesribonucleiques/#:~:text=Les%20ARN%20traduisent%20l’information,la%20plupart%20des%20%C3%AAtres%20vivants.