Phénomènes du Drop-Out et Atteindre le niveau d’incompétence!
Tous les thérapeutes, peu importe leurs pratiques, ont vécu des abandons prématurément sans que leurs clients n’aient atteint de résultat.
Ce phénomène s’appelle : le drop-out.
Dans d’autres cas, le thérapeute atteint ses limites sans les résultats escomptés. Après avoir fait quelques rencontres il met fin à la thérapie disant qu’il ne peut plus l’aider. Dans certains cas, il va référer son patient à un autre thérapeute ou bien attendre que le patient de lui-même le quitte, ce qui n’est pas déontologiquement acceptable.
Ce phénomène je l’appelle : avoir atteint son niveau d’incompétence.
Le drop-out touche de nombreux patients quels que soient leur âge, leur sexe, leur milieu social ou le type de thérapie qu’ils entreprennent.
L’étude de Salta et Buick en 1989, démontre que le taux d’abandon diminue une fois que les patients ont dépassé la troisième séance.
Par contre selon mes données le sentiment d’avoir atteint son niveau d’incompétence va au-delà des dix rencontres.
Le plus inquiétant est la résistance du thérapeute à l’analyse de ces événements sans essayer de comprendre pourquoi?
Concernant le drop-out, l’étude de Wilson et Sperlinger expliquent que la majorité des thérapeutes se sont sentis « abandonnés » par leur patient. Ils font état d’un sentiment de choc, d’étonnement, de colère ainsi que d’une intense tristesse.
Concernant le fait d’avoir atteint son niveau d’incompétence, la majorité des thérapeutes selon mon évaluation ont douté de leurs pratiques, ont vécu une perte de confiance en eux.
Le taux de drop-out n’a rien à voir avec une thérapie en particulier, même chose pour l’atteinte du niveau d’incompétence.
Dans ma recherche ce sont également ces deux phénomènes qui m’ont inspiré dans mes protocoles d’interventions. Autant l’influence de la pensée sur la matière fut mon créneau de recherche, autant le drop-out et le niveau d’incompétence furent importants.
Saviez-vous que dès la première rencontre nous pouvons grandement abaisser ces phénomènes.
C’est pourquoi, comme directeur du centre de recherche E.M.C et comme thérapeute, je veux partager avec vous des outils qui vont contrer ces phénomènes pour vous aider.